Pour défunts aisés, biens dotés , les 19ém et 20ém siécles pouvaient offrir un voyage pour l’éternité accompagnés de femmes attentives à jamais et donc pour toujours , chérissantes, dévouées, « aidantes » inconsolables, légérement vétues d’un voile de pudeur qui laisse le corps et l’ame ds un quasi dénuement attestant de l’authenticité, pureté des sentiments évoqués par cette présence , mémoire perpétuelle à offrir aux yeux de tous en dernier homage à une disparition sans doute injuste, perte irrémédiable. En récupérant la femme en statuaire, symbolism des Académisms et autres solennités du social, pour la figer à son chevet, l’heureux défunt s’offre un au-delà serin en méme temps qu’un environnement sépultural riche en symbolism, rassurant par cette figure familiale au role généric de mére, compagne , fille, sœur sous une méme délicate enveloppe de la féminité . L’accent porté sur un corps féminin ns situe dans le cadre solennel des Arts Académics où fréquenter la nudité (surtout féminine, mater, psyché, anima, muse,…) introduit dans le monde privilégié de l’excellence glorifiée des Beaux Arts (type Louvre-Versailles, gloire, pater, dieu, puissance, autorité, virilité, machisme, Académisms, SUV, misogynie…), secteur très particulier des mœurs sociétales, de la culture, antichambre des Musées et du champ Académic prestigieux des honneurs de la patrie…et éventuellement des autocraties civiles et religieuses exerçant un abus de pouvoir sur personnes en état de vulnérabilité, dépendance idéologic…sidération…désaroi… vacance…suivism. Postures, impostures, simulacres, vraisemblances, jeux de rôles ….
Selon de nombreuses légendes , stimulées par des chants et/ou instruments de music, cloches…les ames des défunts s’égaient ds des lieux de regroupements d’appareillages monolithiques, mobilier funéraire limité à quelques formulations Académics dont elles testent les aménagements en toute quiétude. Apaisées .
© Didier Bay