C'EST la VIE N°3 vidéo de 39'44 (assemblage de pubs TV. couleur)
Cette série est composée de situations, personnages en mouvement, ambiances, séquences bréves, tranches de vie apparemment aléatoires, éléments collectés au fil des années comme autant de représentations possibles d'une vie idéale, exemplaire. Manger, bouger, consommer.fr.
Accumulation qui part du principe que la série qui se construit à mesure que les éléments sans lien apparent s'enchevétrent est susceptible de développer un discours propre dérriére le paysage visuel proposé.
Ces tranches de vie sont ici privées du sens initial qui a motivé leur mise en scéne: le méssage publicitaire portant le sigle d'une marque, d'un produit, d'un service, promotion d'un comportement plus spécifique lié à un achat.
Dés lors cet état de vacance du sens initial permet de les réinsérées dans un phénoméne de perception plus généralisé de consommation d'images, un type de perception semblable à celui pratiqué en regardant le paysage défiler par la fenétre du train ou en zappant indéfiniment d'une chaine à l'autre en quéte de quelque motif de s'arréter sur l'image...
La séquence filmée devient banale pour tous dans sa massification, acte plétoric multiplié par les médias qui le permettent dont le smartphone (cette caisse à outils proche du pace maker à en juger par la manipulation incéssante de l'objet entre bible et chapelet qu'on égraine d'une maniére addictive. Déja plus de 700.000 applications, une vie ne suffira pas à maitriser et jouir de ce paradis de poche, cordon ombilical pour nomadisme sous controle) ce doudou éléctronic est sans doute actuellement l'outil le plus évident pour films et fotos. Banale donc la manipulation d'images renforçant l'actualité de cette question à l'adresse de D.B. "pourquoi vous avez assemblé ces séquences de films faites par d'autres plutot que d'avoir filmé vous-méme."
L'obsolescence, l'anachronisme, voire le pseudomoralisme d'un tel questionnement qui sous-entend qu'il aurait sans doute fallu prévenir, demander une autorisation, mettre en place un préalable, une initiation voire une reconstruction du monde à divulguer/justifier avant la moindre ponction d'image, manipulation de documents... ne fait que renvoyer à D.B l'inculture profonde, inanimée, qu'il n'a lui-méme que trop subi/vécu dans son éducation scolaire et contre laquelle il n'a céssé de lutter depuis la fin de cette scolarité au bilan catastrophique, à la fois si violente dans ses contraintes physiques et morales, pétrifiant sur place les élans de curiosité et vitalité de la jeunesse déchue de toutes ses qualités à développer au profit de catéchismes obsolétes imposés dans des salles de classe monastiques qui ne font que répliquer / valider les schémas culturels et classes sociales dont on est supposé s'émanciper.
Scolarité si pauvre dans ses réussites à moins de s'ennorgoeillire de cette forme de lobotomie opérée dans ce formatage culturel où l'essentiel créatif est à la fois absent maissurtout écarté pour toujours de tout processus mental au profit de la forme d'intelligence la plus lénifiante apparemment adéquat aux 3 premiers de la classe capables de régurgiter les obscurs opuscules issus de scribes spécialisés n'ayant jamais perçu ce rien de spiritualité qui pourrait s'appeler la lumiére du jour, la forme d'un nuage, l'éclair fulgurant et le roulement du tonnerre, le soleil couchant pour aller au plus simple de notre météo quotidienne.
Culte de l'échec pour les autres dont les 40% de deux générations ne maitrisant ni lecture écriture ou calcul sans parler des facultés à comprendre ou concevoir quoi que ce soit auxquelles se heurtent les citoyens de notre lénifiante république d'électeurs maintenus en vie de consommateur par l'appareillage d'une plétore de gadgets éléctroniques en réseaux, perfusion de sondages et gavage télévisuel à dose de 4h30 quotidiennes où le summum jouissif est atteint avec les jeux télévisés ce prolongement naturel d'une scolarité pavlovienne aux réflexes conditionnés. Négation de l'individu au sein de ces démagogiques manipulations de masses, promotion de la médiocrité.
A contrario l'intéret superlatif porté à la mythique litterature est un syndrome parlant de la pathologie mise en place en France à travers une langue de toutes les vaines coercitions puisque personne ne sait écrire correctement ce jargon prétencieux impraticable qu'on devrait remettre en cause radicalement alors qu'une élite en voie de disparition, intégriste et indéscente, déplore la disparition du latin et du grec à pratiquer comme jogging matinal pour un idéal de santé mentale semblable au mélopées du religieux qui préside dans les moeurs scolaires et ses catéchismes. Un endormissement. Une anesthésie générale. D'où le silence instauré par le traumatisme de cet exercice de la scolarisation apliqué à la langue méme et détruisant à jamais tout élan créatif du babil d'échange afféctif qui prévalait jusqu'a l'entrée à l'école.
La litterature peut alors s'imposer via des auteurs en pleine crise psychotique pour lesquelle nous éprouvons une empathie bien naturelle, culturelle, pour ces malades s'échappant par la création de textes, une résilience osant s'engager dans l'innabordable pour le commun des écoliers que nous résterons à jamais, figés au stade de la terrifiante dictée lieu de souffrance et de fautes impardonnables bornant les ghettos culturels en méme temps que les champs de l'imaginaire.
Toute pensée qu'on ne saurait orthographier correctement serait une pensée coupable ds sa formulation, donc illisible, vaine, l'accent normatif étant porté sur l'apparance valorisante de la forme et du style plutot que sur sens et contenus exprimés. Comportement suicidaire. Spoliation de notre langue et de son écriture secondée de multiples autres matiéres de discrimination propices à l'exclusion par l'échec consommé. Exit de l'écolier en érrance, cet enfant de troupe en désaroi car trahi et meurtri en son intimité conceptuelle par le protocole de son initiation culturelle aux formes et contenus abhérents, antagonistes à tout cheminement de l 'entendement des porosités et affinités individuelles induites ds la curiosité exploratrice.
Interrogeons nous sur ces générations de rats de biblothéques universitaires qui pondent à la chaines ces théses et doctorats bien inutiles dont la pertinence supposée du bon écolier n'est que perpétuation des rituels voués aux cultes des maitres anciens et nouveaux qui se disputent les chairs du pouvoir traditionnel, ce type de promotion par glissements lénifiants de cul-de-jatte hiératiques. Tautologie masturbatoire pour petits plaisirs bureaucratiques mesquins qui n'attire certainement pas les amateurs de spéculations intellectuelles non référencées, en cours de devenir...
Interrogeons nous sur le fait que la spasmophilie associée à des crise d'angoisse et de phobies est une spécificité des pays francophones. D'où notre surconsommation triomphante de pates à tartiner chocolatées, de vaccins, d'anxiolitiques, calmants, psychotropes et produits de la vigne perpétuant l'anesthésie scolaire relayée par les réseaux sociaux et leur faux semblant de convivialité libératrice, nos 60 Millions d'animaux de compagnie et nos suicides de jeunes (50.000 tentatives/an et 600 morts) nous situant au sommet européen de ces syndromes de mal-étre implémentés lors de la scolarité, en milieu clinique fermé propice à développer ce type de déviances, d'abus sur mineurs en situation de faiblesse.
Plétore de matières indigestes dans cette culture de bibliothécaire, collectionneur boulimic d'un congloméra absurde de pseudoconnaissances, flatulences induisant un chaos conceptuel total antinomic à toute synthése constructive autre que celle du tirage libérateur de l'euro- millionnaire gagnant triomphant au milieu des millions de perdants. Chaque français consacrant 500€/an au jeu, budget triplé en 10 ans, ces impies s'en remettant au hasard pour remplir une grille de pari de quelques croix modestement aventureuses, supersticieuses, sorte de pied de nez à la rigueur de la sanction du QCM scolaire. Dans ce contexte posseder une encyclopédie dans sa bibliothéc ou dans sa téte s'est s'affirmer incapable de générer la moindre participation inventive sublimant les références convoquées par ordre alphabétiques ou par analogies de thémes telles que sur internet. Tout au plus un caca, reliquat des utopies non avenues d'un siécle de lumiéres blingbling devenu flopflop, ou encore un paté de foi gras, cette spécialité française du gavage au profit de la scolarisation ratée d'une culture qui le devient en se sacrifiant pour le devenir du passé, tel l'industrie du tourisme, ce mouvement de repli, et non la dynamique d'un présent en quéte de révolution y compris dans ses enseignements et initiations.
On est à l'opposé d'initier la reconnaissance de soi dans les méandres de la génése de sa relation aux multiples aspects possibles d'un environnement (dont des approches de l'émotionnel, de l'imaginaire) alors que cette scolarité n'en aborde aucun en se cantonnant à un catéchisme pseudo-intellectuel annonné hors de toute expérimentation initiatique engageant un individu constamment nié dans son présent pour le mythique profit de son futur en fait définitivement écarté dans ce procéssus schizophrénique. Cette formation scolaire de l'ésprit français donne une population de 20 Millions d'actifs dont 5 Millions de fonctionnaires. Stupeur! Un non-sens fondamental qui met en lumiére crue le peu de résponsabilité et d'initiative laissé au citoyen puisqu'un quart des actifs se consacre uniquement à cette gestion des concitoyens. Le ¼ des actifs! On voudrait décréter l'incompétance et la paralysie d'une nation qu'on ne s'y prendrait pas autrement. France pays du handicap décrété, et de fait institué dans une scolarité handicapante.
Comment en etre arrivé à un tel non-sens que l'on accentue encore, paradoxalemlent, en voulant réduire la masse salarial de cette fonctionnarisation de la vie civile non pas en réformant, taillant ds le vif des innombrables et insensés textes législatifs, normes et protocoles formalistes et couteux paralysant toute activité sociale collective et surtout toute entreprise, plutot qu'en réduisant le nombre de fonctionnaires alors que leur nombre est déja insuffisant pour assurer un fonctionnement normal , en pénurie déja depuis qlq décénnies puisqu'incapable de suivre les protocoles que cette société ne césse de s'imposer à elle-méme Les Codex, codes du catéchisme pour citoyen crédule, dont le code de l'urbanisme de 3300 p au labyrinthe de normes qui paralysent toute activité de construction sans ns préserver des non-sens qu'il induit, devrait se réduire à 30 p de principes de bon sens selon les régles de l'art.
Pareil des nombreux codes annexes dont celui de Napoléon, code civil, des assurances, du commerce de la consommation, de l'environnement, de la santé, du travail avec ses 9965 articles, des collectivités territoriales, du patrimoine, de l'action sociale et des familles et leurs corpus de structures obsolétes qui s'emploient à décliner au grés des petits chefs des contraintes à n'en plus finir en justification d'honoraires pour un travail accompli dans le parachévement de l'absurdité kafkaienne portée en devoir accompli. Le résultat, la réussite dans la faillite est parfaitement à hauteur des enjeux initiés L'exception française réste notre fierté... inconsolable. Car qui voudrait donc renoncer d'un coup à tant "d'acquis" accumulés ds le non-sens du vertueux temps qui passe?
Seul un ésprit libre s'en réjouirait . Il n'y a pas d'ésprit libre en France, on y substitue communément le Lepenisme comme nouvel avénement de la liberté de raler, ca évite d'avoir à réfléchir et c'est toujours plus confortable d'étre dans "l'opposition", en particulier dans une culture du disfonctionnement.
La satisfaction du gachis comme accomplissement est parfaitement cohérent avec le gachis organisé de l'éducation nationale où chaque "matiére" développe sa propre logique interne antagoniste à l'harmonie polyphonique qui constitue la spécificité d'une culture.
Nous n'avons donc aucune spécificité culturelle notoire hormis cette course schizophrénique au gachis.
Une culture qui paufine à l'éxcés les détails qui ménent obligatoirement à la fausse route, inscrite ds le programme mais apparemment indécodable par qui que ce soit, d'autant que l'ésprit critique est écarté de tout procéssus de réflection car ce serait une perte de temps, dévier des sentiers traçés du catéchisme à réspecter scrupuleusement.
C'est comme ça quand on a le nez ds le guidon, des oeilléres, des boules Kiés, un baillon ...pour mieux nous protéger de nous-méme , sans doute, salvatrice auto-censure induite ds le procéssus. Quel mépris de l'individu pour le réduire à cette chose manipulable livrée à tout non-sens réglementé, aberrations, obsolescences...la loi c'est la loi.
Il nous réste à réapprendre à vivre, autrement, et à mourir, autrement; dans les deux cas en en redonnant enfin plus de résponsabilité et de dignité à l'individu histoire de donner un sens réél à ces concepts vagues, finalement concepts "écrans", que sont république et démocratie. Une révolution à faire alors que des catéchismes prétendent avec une fierté solennelle que nous l'avons déja faite. Ce qui a été fait n'est plus à faire dit-on alors qu'une méme expérience ne se répéte jamais à l'identique, ses tenants et aboutissants fluctuent sans césse, tout réste toujours à faire comme si rien n'avait été fait.
D'où la question "pourquoi vous avez assemblé ces séquences de films faites par d'autres plutot que d'avoir filmé vous-méme.", acte incompréhensible selon la logique de ce formatage omniprésent dans tout acte et pensée.
Bien entendu le questionneur ne se pose pas la question, en fait il nie à l'avance toute réponse possible et porte plutot une accusation déguisée en questionnement envers l'auteur hérétic coupable d'un copié-collé non répertorié, incongru, donc agréssif à une culture (française ou autre) particuliérement intolérante à toute étrangeté qui viendrait nier les années de souffrance d'un pénible formatage qu'il n'est pas question de remettre en cause comme nous le rapellent tous les ministres de l'éducation succéssifs se cassant les dents sur ce mamouth immuable car déja innerte, mort de longue date tout en devenant d'autant + sacré qu'il n'est plus qu'un mythe, une fable pour enfants anesthésiés s'endormant pour un cauchemard assuré au pied de ce monument rafistolé par de mutiples prothéses alourdissantes, inventaire des éditions scolaires plutot que répertoire de la vie à éffoeiller joyeusement.
Colossal ratage suscitant l'attrait bien compréhensibles de tout jeu éléctronic dont le téléfon portable permettant de surfer à l'infini dans des fuites en abime où l'immédiateté impose le nouveau mythe d'un pseudo temps-réél qui pourtant à tous les stigmates de l'inflation d'un rien bien envahissant. Nous en sommes les témoins passifs en tous lieux publics où le logo d'un téléfon endormi remplace le "défense d'afficher" qui tentait jadis de museler l'affichage militant intempéstif des classes sociales en lutte.
Ojordui on tente de museler le bavardage insipide de consommateurs infantils exerçant leur droit de parole ds une débauche d'insignifiance portée aux nues.
Sorte de revanche sur les silences imposés de la scolarité que ce "loftstory" permanent de la rue auquel beaucoup s'éfforcent de participer avec une constance trouvant ses prolongements dans le bloging, le tweet, le facebooking où chacun s'éfforce de tenir son rang d'individu virtuel porté par un "réseau social", ce nouveau formatage autrement plus valorisant, semble-t-il que le futur "plan social" vous gratifiant d'un licenciement en place d'une licence, histoire de se faire you tuber comme tout le monde. La technologie encourage et accentue ce travers de médiatisation frénétique en le rendant quasi incontournable, obsessionnel, cordon ombilical spirituel du clone de vous-méme dans cet ailleurs de fuite. Le surf du temps réél comme perfusion systématique d'un état d'urgence, pseudo défoulement dans l'enfermement éfficace d'une tautologie numérique, sorte de mouvement perpétuel, pulsion énergétique fébrile qui pense à votre place puisqu'elle vous dispense de toute réflexion, seule l'instantaneité est valorisée, buzzée à tout va.
La vieille rubrique du chien écrasé éssouflée est avantageusement remplaçée par celle du vol du moucheron qui fait l'abeille et fait buzz buzz buzz Addiction facilitée là où le commercial prend le relai du culturel selon ses critéres marchands, les mémes qui imposent une financiarisation de l'économie sur laquelle le monde politique n'a aucune prise se contentant de quelques manipulations/mascarades aux effets momentanément anesthésiants... en attendant le prochain et trop bref quinquennat dont on parle déja 100 jours aprés l'avénement de celui en cours, selon des moeurs médiatic de l'événementiel artificiel racoleur, vénal, vendeur. Une surenchére due à l'affolement dans les médias à pérénité d'autant plus précaire que la surenchére induit la perte de sens et l'ennui. Nous y sommes.
Comment se fait-il que le jeu financier purement spéculatif type Goldman Sachs ne soit importuné par personne? Ces banquiersrequins n'ont-ils pas des comptes à rendre? On croit comprendre qu'ils tiennent l'Amérique, l'Europe, le monde par les couilles en distribuant des actions pourries et en spéculant sur leur baisse ce qui permet de ruiner les banques et pays de son choix et qu'ils participent et spéculent sur le naufrage programmé de la Gréce, de l'Europe.... de la france gangrénée par les 50 milliards d'interets annuels à rembourser de la dette de 1700 milliards qui ne concerne pas le grand capital protégé, dilué, expatrié, pour qui la féte spéculative continue alors que le citoyen lambda paie les pots cassés par son travail dévalué par cette financiarisation à outrance injectée dans tout acte de consommation.
Serions nous désinformés, oui bien sùr, et les informations n'ont-elles finalement aucun sens pratique réelle car relégué au niveau de simples opinions face à l'inéluctable, l'inattaquable d'une gestion comptable de tout mode de vie... et de pensée
Penser au comptant n'a plus cours, seule la communion à crédit est facilité et valorisée alors que rien ds la scolarité, la culture n'incite à spéculer sur les conséquences de telles options irrésponsables à moyen et long terme. Seul le court terme de la consommation est pris en compte et artificiellement maintenu en préoccupation constante par la rapide obsolescence programmée de tout bien (si mal nommé) de consommation. Nouvelles normes, controles et expertises obligatoires d'obsolescence fortifient cet état de précarité du si couteux moment présent ainsi dévalorisé quand il n'est pas mis hors de porté dans un rapport qualité-prix devenu négatif, dissuasif, inaccessible méme à crédit.1 Million 600.000 Français/an font subir 10 tests à leurs habitations pour 300 Millions €/an.
En France ns avons l'INSEE institut d'état et ses indices et statistiques bidonnés pour ns faire croire que nous sommes heureux riches beaux et plein d'avenir. Manipulations économico-politiques. Un monde de dupes parainé par l'Etat, les Etats endétés et dispendieux.. et ils s'étonnent du peu de crédibilité qu'on leur accorde à eux et à leurs administrations de pénuries telle la scolarisation, la justice au service des riches puisque les seuls à disposer de la dispendieuse persévérance à faire trainer en longueur ou aboutir toute procédure du marathon judiciaire au service d'une vision trés partisane de ce qu'est la paix sociale qui n'a rien à voir avec une notion d'équité d'ordinaire bon sens, sans parler de l'exemplarité d'une sanction qui se doit d'intervenir au moment méme d'un délit pour etre crédible. Dans la pénurie tout systéme est défaillant, disfonctionnel, devient une imposture, un simulacre.
Voir la réticence à "autoriser" les class-actions qui devraient aller de soi en république démocratique sauf que forcément préjudiciables pour les industries irrésponsables jusqu'ici surprotégés et se défaussant via leurs propres comités d'experts bidons avalisés par les pénuries et silences de l'état absent dans ses résponsabilités de protecteur de certaines valeurs où la morale a toujours un role déterminant.
A travers ces disfonctionnements des appareils d'état c'est la notion de respect de l'individu à priori considéré comme irrésponsable et incompétent qui est mise à mal et se retrouve dans une perte de dignité qui va jusqu'à lui retirer tout avis, libre arbitre sur son droit de vie et de mort, sacralisé en ce mot barbare d'euthanasie qui inscrit l'acte coté instances ésotérico-médicales c'est à dire le pouvoir des chamanes compétents de leurs impostures morales sur des options fondamentales pour l'individu privé de sa souveraineté. Le grand age se généralise, vanté et fété il ne sied qu'a quelques uns capables d'une fin de vie paisible et sereine avec une mort naturelle rapide évitant l'hospitalisation et ses soins palliatifs à la finalité douteuse sinon couteuse. Pour la majorité la déchéance physique e t/ ou mentale supposent un turn over de soignants à domiciles dans un inconfort et des désagréments multiples, une perte de dignité et un isolement réél pour une qualité de vie médiocre voire pénible pour le patient et son entourage mobilisé.
La maltraitance est alors banale. Fin de vie lamentable. Personne ne mérite cette totale perte de dignité, non-sens de survie. Personne ne se souhaiterait prolonger un tel gachis final qui peut durer des années et l'entourage vit trés mal d'avoir à l'imposer à un parent faute de pouvoir lui offrir une éventuelle derniére réunion de famille au cours de laquelle une potion léthale apportera paisiblement la délivrance dans la dignité.
Un vrai choix fondamental, éxistenciel. Un moment d'émotion de qualité amené par l'éffort de lucidité de chacun refusant de prolonger passivement une détresse réelle dans l'attente de l'hypothétique délivrance lors d'un des passages au service des urgences débordé, dans une chambre d'hopital ou de maison de retraite anonyme où chaque présent valide se sentira un voyeuriste de trop, otage d'une situation coercitive qui aurait pu etre évitée avec un peu de ce courage intellectuel tellement absent de notre culture de raleurs passifs.
Personne ne souhaite un tel gachis sociétal , et pourtant c'est ainsi qu'il est organisé, au méme titre que la scolarité.
Apparemment les pulsions suicidaires d'un corps social sont des plus tortueuses, expiatrices.
Reliquats incompréhensibles d'une religiosité qui impose ainsi toutes sortes d'autorités et hiérarchies qui sont au-dessus de l'individu, décident à sa place selon les dictats obscures de qlq idéaux/croyances mal placés au sein de cette notion floue de paix sociale nourrie de tous les obscurantismes séculaires à réspecter. L'Athéisme semble avoir fait une sortie de route définitive, la république laique n'est jamais advenue faute d'avoir trouvé les partisans pour la promouvoir en sortant du train train des obscurantismes toujours si prenants, omnipotents.
Plus que jamais ns sommes dans la semblance, vraisemblance et simulacre, cultivant des attitudes et objets sur lesquels ns projetons une croyance, une crédibilité juste suffisante pour une consommation immédiate. Un monde de rumeurs dont le buzz est le bruit de fond rassurant: ns sommes encore en vie. Ca n'est plus seulement de l'immédiateté frénétique qui se marche sur la queue mais aussi une rythmie de fuite éffrénée qui conduit inéluctablement à l'étouffement.
Donc ici des situations, personnages en mouvement, ambiances, séquences bréves, tranches de vie apparemment aléatoires, simples traces d'un regard anachronique porté en dépit d'un sens commun de lecture qui ne prévoit pas une telle vision détournée mais s'adresse conventionnellement à une lecture en perspective anecdotique déstinée à influer sur les décisions spatio-temporelles propres aux consommations de l'individu selon des codes appropriés ici réduits à des situations, personnages en mouvement, ambiances, séquences bréves, tranches de vie dont seul l'ésthétisme apparait comme un nouveau sens caché dans les traces / souvenirs perceptibles du message publicitaire initial bousculé dans ces cadrages.
Ici l'oeil entraine l'ésprit vers des domaines inconnus du genre "art séquentiel" puisque l'abstraction de séquences mises en suite est visiblement privilégiée...et qu'il va falloir tenter de recréer un sens ... émotionnel.. esthétique...pour tout dire sans rien nommer.
Au hasard on peut ouvrir le chapitre des exotismes, phénoménes liés à l'anachronisme dans le regard ordinairement appareillé de ses lunettes de lecture culturelle. La technologie joue des roles épisodiques importants dans ces exotismes franchissant les limites de crédibilité liées aux éspaces raisonnables, crédibles du visuel et du temporel: le téléobjectif qui projette dans le monde du là-bas, la macro dans le monde de l'invisible qui sature notre univers du ni-vu ni-connu, ainsi que figer la vitesse ou garder la trace floue d'un mouvement devenant perceptible continuent de fasciner les fotografs et leur public béotien dans un regain amplifié par les capacités actuelles du numérique et ses virtualités poussant chacun à se mettre en scéne pour participer à la kermesse de la mise en ligne directe dans l'ubiquité de ce fameux temps réel pathétique dans l'emphase de l'insignifiant.
Et immédiatement dérriére ces éxotismes technologiques, des grammaires d'esthétisme tentant de ressouder des bribes de référents, d'entendement "commun" pour redonner sens à ces pseudo-anachronismes momentanés alors qu'il est si difficile de faire confiance à ses propres impréssions.
De nouveaux termes et tics de langages de plumitifs engagés dans le commentaire de l'Art des panégyriques conséquents, pavés textuels aux allures formes et styles impréssionnants de mausolé ou cénotaphe vide de contenu transformant la plus petite création ou assimilée en monument incontournable. On se prend les pieds dans le tapis de la langue déployée devant les éternels écoliers en attente d'une leçon que nous sommes réstés.
De nouveaux termes et tics de langages de plumitifs engagés dans le commentaire de l'Art des panégyriques conséquents, pavés textuels aux allures formes et styles impréssionnants de mausolé ou cénotaphe vide de contenu transformant la plus petite création ou assimilée en monument incontournable. On se prend les pieds dans le tapis de la langue déployée devant les éternels écoliers en attente d'une leçon que nous sommes réstés.
Là encor inflation des langages et comportements, le trop devient la régle avec le tout, tout de suite du temps réél supposant adhésion et participation immédiate à la moindre injonction, au plus petit "démarchage" idéologic. Manger, bouger, consommer.fr
Raccrocher systématiquement le téléfon, zapper la TV, fermer la radio pourtant dernier lieu de qlq reflexions et témoignages aux allures moins formatées... pratiquer un retrait salutaire de ce bruitage cahotic pour conserver une vigilance, une vacance, une sérénité.
(Une parenthése sur cet éternel écolier en attente d'une leçon, d'un cours magistral, d'un discours politique convaincant amenant la décision de vote à la derniére minute sur une impréssion suggestive superficielle telle l'impulsion menant à la prise d'un crédit à la consommation ou quelques croix sur un bulletin de loto plutot que sur l'adhésion réfléchie à un programme politique détaillé peu divulgué et à la derniére minute car jugé indigeste voir incompréhensible puisqu'aussi bien seule de vagues promesses peuvent etre encore audibles. De la méme façon qu'on tient le français hors de toute connaissance concréte sur ses voisins européens et le fantome des commissions européennes, hormis quelques traits caricaturaux utiles à un argumentaire politique dans sa primaire fulgurance médiatique à durée éphémére de la messe du 20 h, cette piqure de rappel quotidienne.
Ce citoyen-écolier donc qu'il faut gaver constamment d'"histoires", de sujets de 3mn pour le sortir de sa morosité au point que la mythique littérature elle-méme touchée par une menace d'indifférence dans sa perte notoire de lecteurs réels évolue vers des séances de lectures publiques, par l'auteur lui-méme ou acteurs sur scéne, pour petits comités d'initiés en de petites communions spirituelles ou le plus primitif et grégaire du religieux s'épanouie avec l'impudeur garante du plaisir éprouvé. Voir les accouchements sympathiques des protagonistes de l'hebdomadaire "la grande librairie" (300.000 spectateurs) avec François Busnel en doc gynéco d'une longue lignée de sages-femmes du corpus litteraire adeptes des titillements du textuel.)
L'idée reçu est que la culture est une entité sacrée évitant tout rapport avec la vie civile et donc à enseigner / pratiquer hors de toute intrusion possible de l'utilitaire, d'un rationnel aplicable pour un débouché déterminé avec ses sponsors intéréssés déja bien en place dans certains pays ou cultures aux budgets étriqués libéralisant les moeurs commerciales au sein d'un enseignement de pénurie où l'on n'aditionne plus des cerises mais des hamburgers et où certains codes de formes et couleurs prévalent sur d'autres au profit d'une familiarité avec ce qu'offre le monde commercial qui fourni manuels, programmes et outils pédagogiques en méme temps que les nouveaux uniformes d'une jeunesse porteuse de logos identificateurs à nouveaux parfois religieux simplement ou furieusement.
Certes une dérive, conflit d'interets mais le bilan est-il alors véritablement pire que la pénurie de pseudo haute moralité, douteuse, hypocrite dans ses faux semblants d'imposture incapable de mettre en place des compromis acceptables ou avantageux plutot q'un désinteret total, un ratage ritualisé, un echec pérénisé ?
Ce coté sanctuaire est beaucoup trop idéaliste et religieux dans la forme et le fond. Il faut avoir les moyens de ses ambitions dérriére les emphases langagiéres irréprochables telle l'intégration de tout enfant, tous handicaps, supposant des enseignements différenciés annoncés mais inapplicables dans la pénurie d'enseignants et moyens... sans parler du contenu de programmes et pédagogies improvisées sur le tas doublées d'un travail administratifs de dossiers et projets bien inutiles car uniquement déstinés à justifier les honoraires des inspecteurs ces garants de la pérénité d'un systéme infantilisant peaufinant à l'excés son obsolescence, ses dérives administratives, sa méconnaissance réélle du travail de terrain, son ignorance de toute réalité pédagogique, son absence de vision globale adéquat à l'actualité alors que seuls 3000 enfants échappent au formatage en suivant une simili-scolarisation à domicile, pendant que 150.000 écoliers décrochent, éliminés par KO parmis les 12.125.300 victimes du primaire et secondaire encadrés par 849.947 enseignants au salaire moyen de 1700 à 2'200€ et 2085 inspecteurs pour un budget de 61 milliards d'€ en 2012. Chiffres impréssionnants, lourds de conséquences à tous égards dans les structures vitales d'une culture et d'une économie. Par pénurie de moyens pécuniers et intellectuels on procéde par coutumes et croyances, par habitudes.
La condamnation de ce systéme éducatif dénué de toute étude de pratiques pédagogiques relatives aux contenus diversifiés est sans appel devant tant d'anachronismes, non sens, refus du réél. Il est alors insensé de parler de mauvais éléves ou mauvais profs. L'échec de l'ensemble est inscrit dans le projet méme et ses conditions d'aplication. Une erreur totale, un sabordage culturel. Un non-sens à développement durable.
A quand et où les passerelles indispensables pour un enseignement pragmatique adapté et intégré au jeu de la vie dans la cité, conduisant à la vie d'adulte intégré à son environnement, préparé aussi bien aux spéculations de l'imaginaire qu'aux préambules des relations sociales et aux moeurs de l'univers du travail à faire évoluer selon d'éventuelles affinités jusqu'ici non révélées par manque de confrontation / initiation / information... par défaut de prise en compte du réspect minimum à accorder à tout individu et particuliérement lors de ses initiations Tout cela n'a-t-il donc aucun sens ?
Se libérer des stériles références de l'acquis pour arriver à un autre stade où le regard en s'émancipant se jette dans le quasi vide pour atterrir en terre inconnue sans etre terrorisée par "le non-sens" qui devrait s'y trouver mais qui semble enfin avoir négligé de s'imposer pour laisser place à des négociations avec soi-méme laissant poindre des sensations encore innomables mais captant l'interet. Situation floue à cultiver, et c'est une jubilation valorisante qu'explorer avec le courage de l'aventurier inconscient ces territoires non balisés, non référencés.
En dehors de l'anecdote d'une situation d'éxotisme la vigilance réste un comportement à privilégier, il demande un réél effort d'imagination dans ce qu'il postule que tout est digne d'interet. C'est une question de regard donc une attitude intellectuelle qui met de coté l'insalubre et nocif bagage scolaire et ses pseudo-certitudes.
D'où l'échec de la scolarisation lorsque l'exotisme du monde en vase clos qu'elle propose rencontre la forme livresque, la plus pauvre de l'apprentissage et de l'initiation, relayée par un cours magistrale d'un répétiteur le plus souvent pédagogiquement inapte d'où le peu de maitrise de son discours conjoint à la pénurie de moyens d'où le peu d'interet qu'il peut induire pour toute matiére déja appauvrie par le supposé incontournable formatage du livre renvoyant au catéchisme nécéssaire a établir et péréniser des croyances... obsolétes dans leur culte, clones du religieux. Inadéquation totale.
Cette scolarité en maison de retrait habitue les citoyens à ce qu'il n'y ait pas de jeunesse dans la cité d'où un clivage entre adultes et enfants qui ne prédispose pas à l'intégration vers un futur role d'adulte puisque ce monde étranger leur est fermé, les encourageant à développer leurs codes, langages, réseaux lorsqu'ils auront réussi à dépasser le premier cycle capteur de la playstation où l'expréssion la plus courante du jeu est le mitraillage, le massacre comme on commence à faire semblant de s'en apercevoir au grés des unes meurtriéres de l'actualité comme des productions Hollywoodiennes pour ados et adultes.
On est à l'opposé du postulat que l'enfant, en fait l'homme, apprend dans le jeu, dans la génése de l'expérimentation initiatrice de tout un champ de sensations où l'imaginaire tient le beau role, poussée d'adrénaline qui permet interconnexions et rebondissements générateurs de sens comme autant de pistes inconnues à suivre avec l'excitation de la découverte... amoureuse, dans la séduction, ce délicieux rapport avec nous-méme par l'intermédiaire des autres.
L'obtention d'un diplome en chocolat de bonne conduite intellectuelle, simple certificat d'une "premiére communion" (ce vieux modéle de réseau social) en échange de votre jeunesse selon un principe de sacrifice et d'expiation judéo-chrétien. Car la scolarité n'a rien d'une entreprise civile laique républicaine émancipatrice mais aplique tout du religieux coercitif dans la forme et le fond sans le bénéfice structurel escompté de l'austérité, induisant le rejet, alors qu'ironiquement, avec obstination, l'actualité économique ne nous offre rien d'autre que l'austérité dans la récéssion comme devenir expiatoire, au lieu d'annuler sinon les dette, mais pourquoi pas, du moins le paiement des interets sur les dettes, histoire de pouvoir conserver la tétes au-dessus du niveau de l'anéantissement qui semble s'imposer comme but final de nos trésoriers spéculateurs.
Homicide volontaire avec préméditation en commençant par les plus vulnérables. Une négation jusqu'au boutiste de toute humanité. En Indes c'est 200.000 suicides/an, de paysans endéttés, mais aussi partout et en France où le sujet est rarement évoqué.
La crise économique comme régulateur démographique visant les plus pauvres n'est pas une nouveauté. Ca se pratique différemment chez les rats: en stopant l'ovulation.
De fait dans les pays développés et pollués la reproduction de l'éspéce humaine devient en effet techniquement problématisque entre grossesses trop tardives et stérilités pour causes diverses.
Alors ? On stop l'ovulation ou on initie la révolution des idées et comportements ?
Les banquiers et les Etats débiteurs exigent de nous un méa culpa ad nauséam via le compte banquaire clignotant d'une planéte économique virtuelle à la dérive pour avoir abusé du monopoly-attitude: acheter avec une monnaie de singe sans en avoir les moyens, ce mauvais pari sur l'avenir lorsqu'il tente de concrétiser ce qui n'est qu'illusion, air du temps, brumes fantomes d'une consommation qui ne laissent plus passer les rayons du soleil que par l'opacité anonyme des réseaux.
On peut aussi ouvrir le chapitre du regard et ses corollaires l'invisible et le lisible.
Usagé du magnétoscope relié à la TV en parraléle à l'usage d'une camera, D.B accumule des documents dont il se réserve le moment privilégié d'une lecture particuliére ultérieure apte à lui suggerer éventuellement de nouvelles mises en formes, mises en page selon la pensée du moment qui se construira au cours de ces manipulations.
le montage refléte le regard pratiqué ds la vie courante avec les mémes prises de documents, traces qui anticipent déja le plaisir du geste de Mr Picsou qui fait couler les piéces d'or entre ses doigts pour le profit de nouveaux placements/concepts qu'il recentre au moment de la réalisation du montage de ces documents-pretextes à.
C'est le résultat d'une longue pratique du cadrage photographique se prolongeant à d'autres échelles, notamment de la durée, ds l'usage de la camera. L'avénement du numérique et du petit compact avec un écran pour tout viseur, simplifie la gestuelle en une visée à hauteur de ceinture ou bout de bras, facilite la rapidité et aboli un défaut majeur de la visée portée à l'oeil: une ligne d'horizon trop haute, préjudiciable à bien des cadrages. voir les incontournables fotos de familles aux personnages déformés par une perspective raccourcissant les jambes, phénoméne considéré comme normal à l'oeil qui ne regarde pas l'image en tant que telle mais s'ingéni simplement à identifier les personnages présents. Une sommaire lecture tronquée de tout ce qu'un cadrage peut intégrer de lisible renvoyant à notre scolarité pour grosses tétes et petites jambes.
Aucune réelle culture de l'image et on regarde la TV comme on regarde les fotos de famille, en béotien de l'image dans un quotidien où nous ne céssons d'en consommer en quéte de quelques miroirs où percevoir le reflet tant sollicité de notre supposée personnalité .
Aucune réflexion sur le regard porté, ni initiation sur la prise et lecture d'image. Moeurs d'occlusion visuelle, intellectuelle, conceptuelle. Anesthésie.
Fotografier, filmer développent l'acuité du regard, le controle de la réspiration et de la main, multiplie les champs d'intéret, les domaines du visible; comme bouger, danser développent la réspiration le corps et son inscription dans l'éspace; comme parler développe locution, élocution et pensées; comme écrire aide à développer réflexion, fiction, forme et style dans les rythmes conjugués d'une respiration, d'une attitude, d'une écriture, dans la pratique d'un clavier, tout ceci dans un comportement spécifique se constituant au sein de toute pratique médiatique prolongeant et exprimant les pulsions du corps, de la pensée, d'un regard, d'une émotion... d'une création. La fonction créé l'organe.
A contrario l'avènement du quotidien dans son répétitif incite à mettre en place des automatismes de lecture, de comportement, de pensées et transforme peu à peu le familier en inconnu dans la perte de sens de lisibilité des automatismes. Voir les salaires du silence et de l'anesthésie via la magie du devoir de réserve niant toute réalité républicaine démocratique au sein de la vie quotidienne.
Incidemment on rejoint les effets pervers du radar routier qui induit des vitesses stables qui neutralisent toute vigilance et facilitent l'endormissement tel le syndrome de la ligne droite, autant de causes de la majorité des accidents avec l'alcoolisme, mais aussi les 1/10é pour téléfon au volant. Soit + de 80.000 bléssés et 3963 tués en 2011
Radars dangereux en occultant l'effet d'exotisme de tout déplacement dans le paysage et en suscitant une monotonie ponctuée d'une variété incohérente de vitesses limites insuffisamment signalées et se succédant en autant de sauts d'obstacles schizophréniques destinés à provoquer la faute comme en atteste le radar judicieusement placé au point de récolte des prunes au moment où vous rejoignez l'album de famille des routiers en faute, délinquants, coupables, mis au piquet en grignotant votre permis de conduire jusqu'à la paralysie, avant la mise au rebus si l'on considére l'importance franchement démesurée du role économique et sociétale accordé à l'automobile se dévaluant plus rapidement que jamais, symbole outrancier du commerce du jettable... 13,8 Milliards de flashs rapportent 700 Millions €/an.
Autre type de stigmatisation culturelle bien au-delà des amendes et pertes de points ces aspects socialement pervers via ce symbole déchu de liberté et de l'autonomie, propriété privée sur 4 roues devenu moyen de coercition et de perception de taxes complémentaires dans un toujours plus administratif ayant depuis longtemps perdu toute vision globale qui permette de constituer une identité culturelle au moment où les nationalismes reviennent en force, témoignant du désaroi et des reflexes stupides engendrés. Perte de sens.
L'automobiliste vache à lait trés vulnérable est une réalité préjudiciable à l'équilibre social et économique.
La vigilance est un exercice difficile au sein du quotidien et c'est pourquoi il est si facile et plaisant de la retrouver dans un contexte exotique de voyage où la nouveauté suscite une vigilance minimale sans en etre conscient.
C'est en quoi les vacances, la vacance sont des situations stimulantes porteuses du plaisir de jouir pleinement de l'instant présent, fait remarquable s'opposant aux automatismes du quotidien et aux salaires du silence.
On comprend bien finalement ce "pourquoi vous avez assemblé ces séquences de films faites par d'autres plutot que d'avoir filmé vous-méme.?". C'est bien une question d'inculture en désaroi qui s'exprime naivement.
Notons in fine que ce travail s'inscrit dans l'éthique la plus rigoureuse du 100% recyclable et témoigne donc d'un consensuel irréprochable, d'un politiquement correct avéré, d'un développement durable in process, d'une contemporaneité la plus absolue via quelques moyens rudimentaires de médiatisation.
Caspar le 26.09.12
Les images, sonorités visuelles, qui ponctuent ce texte n'ont aucun rapport avec la vidéo.... ou ?
© Didier BAY.