EUTHANASIA BELLA HAPPY END V2

                                                                                    

EUTHANASIA BELLA        V2     HAPPY END     VIDEO (7'34) couleur

ou vive les cons
Les gens sont cons. On n'arréte pas de le constater. Pas seulement ceux qui votent à droite ou extréme droite.
Les gens sont cons, les politiciens en premier qui ne savent comment gérer cette connerie fraternelle, égalitaire et guére libétratrice. 95% des cons de français sont partisans de l'euthanasie et du coup ça fait parti du programme pré-éléctoral de françois Hollande gestionnaire de la braderie de la France et président du pseudo pays des droits de l'hom tenté par la démocratie directe de la rue et des réseaux sociaux.
Mais voila: 95% d'entre les cons c'est une majorité impossible à gérer car ces cons là n'ont évidemment aucune idée de ce que représente vraiment la mise en aplication d'une euthanasie sereine, gérable par une autorité étatique et un corps social qui a depuis longtemps délégué la résponsabilité des maladies corporelles et mentales à des spécialistes qui en deviennent propriétaires. Une spoliation.
Mais le corps médical se refuse, se dérobe devant l'acte d'euthanasie.
Pourquoi pas, puisqu'en effet ça n'est pas son affaire mais celle d'individus désirant l'assumer pourvu qu'on leur en donne les moyens.
Voila longtemps que les animaux domestiques ou proches de l'homme bénéficient d'une euthanasie pour abréger des souffrances ou un état de mal étre physique ou mental jugé insuportable à la sensiblerie de l'homme qui en constate les domages à contresens d'une conception normalement jouissive de la vie à laquelle l'humain aspire lui-méme, philosophie dont il entend faire bénéficier ses "proches".
Les récentes considérations législative qui ont sorti l'animal domestique de sa situation de "mobilier" pour le hausser à celui d'étre vivant à respecter, n'ont rien changé au pouvoir discrétionaire qui permet à l'homme, le maitre, de juger du moment opportun où la vie de cet animal familier ne vaut plus la peine d'étre vécue... en son ame et conscience et certainement avec regret.
Donc ce qu'on applique à l'animal familier on s'avére incapable de le transposer au membre de la famille.
La mére de mon pére refusait l'idée d'aller mourir dans un hopital. Son médecin n'a pas su assumer cette mission para-sanitaire et sous qlq pretexte elle a donc été hospitalisée et trouvée morte, à terre, à coté de son lit, un matin.
Ayant mal vécu cette situation contredisant les derniéres volonté de sa mére, mon pére voyait renforcé son propre impérieux désir de ne pas mourir à l'hopital.
Lorsque sa compagne le fit hospitaliser un aprés-midi à 97 ans, malgré ses trés vives protéstations gestuelles et oratoires, échappant dans la rue aux infirmiers exécutant une tache qui ne leur paraissait pas pouvoir etre contredite par l'intéréssé lui-méme tant il est admis que les cons, vieux, divaguent et qu'on est amené à prendre des décisions à leur place et contre leur grés... De la maltraitance ordinaire. il est donc allé finir en clinique d'accouchement ses 3 derniers jours dans des douleurs atroces et constantes car la clinique n'a pas su appliquer la loi léonétti (un flop, un leur, imposture, simulacre dopé de moraline) ni pour une atténuation des douleurs ni pour mettre en place la sédation profonde qui lui aurait permis une fin apaisée, plus digne que 72 h ininterrompues de lutte et douleurs de l'agonie.
Une sédation profonde qui aurait tout à fait pu etre pratiquée par le médecin de famille qui s'était dérobé dérriére le pretexte d'une hospitalisation pour un examen radiologique incongru....
Autrement dit, perdant le contact avec les derniers jours de leurs patients familiers, les médecins ne veulent plus détecter les syndromes d'une fin de vie. Ils en refusent d'avance le diagnostique et la résponsabilité.
Or personne d'autre n'a ce pouvoir qu'ils refusent d'assumer. Yatus. un vide à combler d'urgence en réstituant ses droits à l'intéréssé.
Les directives anticipées de fin de vie ne sont pas prises en compte, c'est l'équipe hospitaliere qui décide sur des données médicales ou plus obscures. Or celles-ci n'ont aucune raison d'étre prioritaires et surtout pas contre la volonté du patient dont on nie l'existance méme au moment où on prétendrait la survaloriser et prolonger contre son grés... à ses dépens à tous les niveau. Injonction de survie, obligation de végeter dans la douleur et le néant.
Qui mérite ce non sens éthic économic et social, cette condamnation expiation des + cruelle travestie en pseudo acte de compassion. Une fuite. L'Etat se réserve des tutelles, une autorité qu'il est incapable d'assumer financiérement et intellectuellement. Double faillite. Double imposture .
Les notions éssentielles de dignité et choix de vie ou de mort de l'individu sont totalement niées.
Perte d'autonomie, perte de dignité, perte d'à propos, de présence, sanctuaire d'une absence à laquelle l'entourage n'arrive à se résoudre en cumulant les regrets d'impuissance, remord, culpabilité à refuser ou pratiquer le geste libérateur. Fin de vie lamentable que personne ne mérite sinon le pire énnemi, pas la personne aimée. Et pourtant nous en sommes là, dans ce non sens absolu, humainement et économiquement, insuportable pour tout le monde, indigne d'une culture prétendue évoluée.
C'est à un individu de décider pour lui-méme du moment présent ou futur où il juge ne plus etre en état de prétendre vivre ce qui vaut la peine d'étre vécu selon ses criteres personnels, les seuls à prendre en compte, à tout age.
Une décision politic claire permettrait d'éviter une véritable exploitation de la misére des fins de vies où perte de dignité et maltraitances sont inévitables, éviter les actes déséspérés brutaux, sanglants, les tragédies individuelles d'une mauvaise comédie humaine.
Nos structures médicales sont totalement inadaptées à un prolongement de la moyenne des vies qui amplifie les carences physiques et mentales, la vulnérabilité, générant le désaroi improvisé à domicile ou en milieu hospitalier.
D'où l'anecdote de la prise en charge dans une clinic pour éviter l'épreuve insuportable de l'attente interminable pour l'admission en urgence hospitaliére où un vieillard mourant n'aurait présenté aucune priorité de soin... aucune urgence.
Un profond malaise moral et socio-économic qui touche toutes les familles d'où les 95% en faveur de l'euthanasia bella, la happy euthanasia.
Comment accepter d'entendre ou plutot faire la sourde oreille, pendant des mois, des années pour un proche qui interroge "à quoi bon ?" sur ce qui, pour lui, ne vaut pas la peine d 'étre vécu au jour le jour malgré les soins attentifs, ou non, qui peuvent lui étre prodigués pour maintenir une apparence de "vie" qui n'est plus qu'une survie de contraintes, d'inconfort, une solitude angoissée, voire la confusion inextricable d'un Alzeimer. Survie qui sera d'autant plus inutile que prolongée au maximum, avec cette fausse bonne conscience "d'avoir tout fait" souvent synonyme d'acharnement tétu, irraisonné, une fuite.
Et si le "tout fait" pouvait se résumer à une modeste euthanasia bella bien mise en place, dans la dignité, en toute conscience pour la personne intéréssée rassurée d'un aboutissement logique souhaité prévu et bien mené.
Pourquoi pas à l'issue d'une réunion de famille où chacun assume la solennité de l'instant, d'une présence définitive.
Euthanasia Bella Happy End.
                                                                                                                        

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© Didier Bay