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"ACADEMISMES" 170 pages couleur 21x29,7
Le concept du projet ACADEMISMS
Tous les éléments ont un statut comparable aux lettres d’un alphabet inconnu bien qu’à l’aspect familier, ils restent à décripter. Que ces éléments soient matériels (château, œuvres, images, objets, espaces, mises en scénes…) ou conceptuels, spirituels (academisms, mises en écritures, glyphes, mots, idéograms …notre quotidien signifié) ils sont entités dont un éventuel sens initial décelable n’est pris en considération, ou pas, que ds de nouvelles configurations (images-mots) porteuses d’un nouveau signifiant . Mises en abime, effet spatial, expérimentale. Pas de normes donc pas de fotes. Peut-etre le gribouilli d’un enfant qui tente de figurer qlq chose alors qu’il ne maitrise encore rien des codes précepts qui l’entourent ni des outils à sa disposition.Qlq boites de chaussure pleines de documents, images, archives, sont à sa portée…il brasse, assemble, ajuste, crayonne, gribouille….fini par écrire, coche des cases , colorie des préconceptions…docile. (?). Il est peut-etre en train d’assembler un puzzle dont il n’a aucune idée de l’image finale ainsi constituée , qui n’est pas une reconstitution mais ds le processus d’exploration une découverte in fine… à relire et signifier en autant de moments hypothéses posssibles.
Il teste son faire-exprimer qui n’est pourtant jamais n’importe quoi .
Une façon de TOUT remettre en question des formatages à partir des éléments mémes, habituellement considérés com porteurs d’un sens social défini par ce consensus qui ne cesse de tisser des rituels, tabous, régles définitions identitaires assimilés à notre insu…névroses, auto-censures. Se libérer du balast de tous ces a priori, cet habillage similaire à une camisole (de force..de faiblesse ?) volontairement portée , exhibée, costume, uniforme…lieux communs, banalités…versus exotism sur une ile déserte.
Ces ingrédients et paramétres participent donc du projet sur lequel le regard à porter pourrait voisiner celui mis en scéne lors d’un jeu qui consisterait à repérer des particularités intrigantes, diachronics, anachronics, trompe l’œil, faux-semblant, faux-amis, leger décalage…chercher l’intru ….qui pourraient sembler des erreurs à premiere vu, demandent une relecture dans la suggestion de qlq mutations d’interprétation; dés lors pratiquer un regard constamment sur l’interrogation, la dubitation qui aurait du mal à prétendre surfer sur du déjà vu en pilotage automatic. L’exotism ds le banal . plasticité. Vessie et lanterne d’Aladin à frotter lucidement. La plasticité du visiteur est mise à l’ épreuve ds cette invitation à convoquer un imaginaire actif, sur le kivive, keskia ? koi ? moi ? Foutez moi la paix !
Occupant l’avant-scéne : nos copines les girls ! mais pas de jambe en l’air ni de froufrous de jupons secoués sur music, pas de French cancan, juste du french academie …les ACADEMIES …leurs placides façons d’occuper le terrain….et derriere elles les académisms qui font ce qu’ils peuvent pour se maintenir en équilibre, en séance et bienséance , plus statiques que cabriolantes (bonds legers, capricieux, désordonné, galipette , gambade, culbute, acrobatie, ruade, entrechat, pirouette, caracolade…) si on en juge par le modèl du genre et l’échantillonnage aimablement fourni.
1539, l’édit de Villers-Cotterêts, François Ier fait du français la langue administrative et judiciaire commune au royaume, en place du latin (1789 finalisera le processus) alors que Claude Gouffier édifie la galerie de 55m avec fresques réalisées par un atelier italien d’Emilie (la guerre de Troie) + tour ronde + éscalier d’honneur à Oyron..
Richelieu 1635 : les Académies Royales. Travailler avec tout le soin et toute la diligence possible à donner des régles certaines à notre langue et à la rendre pure, éloquente et capable de traiter les arts et les sciences. Constituer avec sagesse et économie une langue qui ne fût pas celle des spécialistes, des érudits, ni celle des corporations, qui eût la clarté et l’élégance qu’on accorde au latin, où ne fût pas accentué l’écart entre langue écrite et langue parlée, qui tînt enfin sa force de son double attachement à l’usage et à la norme. partage entre le bon et le mauvais usage. ….Un échec. ..Le français= La langue-moyen de stigmatisation, discrimination. 1694 Dictionnaire Académique.18.000 mots.L’Académie serai immortelle dans un monde où la précarité institutionnelle tend à s’accélérer alors qu’elle semble présenter qlq symptomes de sénescence sans doute issue de nos mœurs délétéres de conso: alimentation déséquilibrée, sédentarité, stress, peurs, pollutions, addictions alcool, stupéfiants, écrans et réseaux fosses d’aisance avec fénoméne des influenceurs diafoirus aux chronics diarrhées, fécondité en baisse, hybridations , surpoids en C02…délitement. Kaos. Suicidaire. Euthanasies lentes à dvlpt durable.
Hall des trophées, d’entrée avec , en vitraux remarquables, la collection de ceintures de chasteté débutée par Guillaume GOUFIER (1435-95) en 1449 à réception des terres d’OYRON données par Charles VII, collection poursuivie par Artus et surtout Claude GOUFIER (1501-1570) considéré comme un collectionneur d’avant-garde, amateur d’art de son temps, devenant grd écuyer de France en 1546 il fut immortalisé par Charles Perrault en chat botté sous les traits du marquis de Carabas . Il fait réaliser entre 1546 et 1549 la gde Galerie (55m) illustrant l’histoire de Troie. Les tombeaux d’Artus, Guillaume et Claude GOUFFIER ainsi que la grd-mére de Claude, Philippe de Montmorency, sont ds la collégiale d’OIRON. louis (1575-1642 petit-fils de Claude) est exilé par Richelieu à Oiron. Le petit fils de Louis: Artus, céde le château à sa sœur Charlotte Gouffier épouse du marquis de La Feuillade qui entrepris des travaux poursuivis par Mme de Montespan (1640-1707) lors de son acquisition du château en 1700. Elle prisait fort cette collection de vitraux symbolics de sa propre ascension, et déclin. © Didier BAY 2024
On sait depuis Pulsions (Dressed to kill . 1980.Brian de Palma avec Angie Dickinson Michael Caine) pourquoi les fems sont si nombreuses ds les Musées…les taxis… le culturel....