"MUSES & MUSÉES" (le livre)

                                                                                 

LES MUSES DENUDEES

Parler des MUSES c'est évoquer les pulsions à sortir de nous-mémes... et du réste C'est mettre à nu qlq états d'âmes, leur donner formes.
C'est aussi aborder un domaine dont les religions ont longtemps prétendu qu'elles en détenaient le monopol: la spiritualité. En fait leur trivial commerce des ames béotiennes était, réste, opposé à toute spiritualité. La preuve en est donnée chac jour en toute religion, en tous lieux.
Parceque, tout en étant miroirs, les MUSES ne sont que reflets, elles ont besoin de cadres pour prendre ce qu'il est convenu d'appeler une realité. Cadres idéologiques, langages, métaphores médiatiques de représentations. On ne sort donc pas du subjectif objectivé. Voila belles lurettes que les miroirs (et les Muses) sont encadrés et que les réalités doivent entrer ds des cadres pour etre perçues com telles.
Les Muses étant à la fois indéfinissables et insaisissables il est convenu d'avoir recours à l'icone-lieu-commun qu'est la féminité aux charmes passe-partout et qui , par la maternité évoquerait l'accouchement possible de nos états d'âmes et leurs maternages. La tendance est de croire que la nudité des Muses ne peut étre qu'immaculée, lavée a priori de toute humanité honteuse (lire: sexualité) que notre 19é et 20é ont porté à la caricature culpabilisatrice dont ns sommes encore les hypocrites victimes consentantes. L'humanité ayant surement une déstinée de martyr à en croire les cons qui s'y emploient.

                                                        

En fait avec les Muses ns sommes en plein voyeurism et art de titiller honorablement par des allégories dédiées à un puritanisme d'une rare perversité, pudibonderie ayant soif d'innocence et miévrerie (en plein désaroi com d'habitude ) et cultivant le pretexte des éxotismes de temps, lieux et idéologies propices au voyeurism et sadismes des thémes symboliques voisins des marchés aux ésclaves, captives et autres fems soumises (une déstinée naturelle... ) dont semble réver tout haut l'hom du 19é écrasé sous les dignes chairs opulantes et réspectables de la NATION et autres égéries maternantes bienséantes, encombrantes d'un moralisme aséxué et castreur dont le Serbe actuel viol tous les codes. A la lettre. Il ne se trompe pas de terrain (la fem) pour parler de territoire. Les Muses sont trés vulnérables ... le schéma est séculaire.
Hier com aujourd'hui la colonisation des mentalités et du sexe -dit faible- dévaste littératures et iconographies sur caution de scientistes pris au piége de la surenchère d'une pseudo élite jouant du Darwin et du Freud sur les games d'une masculinité +puérile que jamais lorsqu' elle devient une race élue. (Aryenne ou autre).
Devant le nudité ns sommes tous des petits garçons et filles génés , empétrés de confusions et émotions contradictoires, refoulées, coupables. Peur de la sanction d'imagine ries sexuellement transmissibles? L'oeil du voyeur est menaçé des pires épidémies et fini par rendre coupable l'acte méme de regarder alors qu'indépendament de cette mièvre culture il y a un art du regard qui porte le voyeurisme en qualité.

                                                                                               

La nudité semble porter un lourd patrimoine génétic indispensable à notre petite humanité : le foetus/naissance, le maternage, éducation ame/corps/ésprit , séduction, sexamour, respect, peur, maladie, dignité, réussite, liberté, mort... et ds les interstices la possibilité d'une figuration du bonheur selon un sens culturel donné. Généralement coupable et indécent vu les fondamentales inégalités développées ds les domaines précités.
Or il s'agit d'autant d'éléments éxistenciels ayant de tous temps fait l'objet de constantes prises d'otages par les pouvoirs politiconomicoreligieux ns traitant en pupilles de leurs nations, ésclaves des consciences et morales légitimes qu'ils imposent au citoyen-modèl de leur pauvre imaginaire.
La fin des années 80 a eu cet avantage de démontrer que tous les modèls de société ont failli à leurs promesses. Le moindre-mal d'une démocratie peut tourner au pire suivant l'usage qu'on en fait. la fameuse continuité évolutionniste serait à révolutionner. Ce qui semble inconcevable car on fait confiance aux Muses de la providence pour faire "le nécéssaire" qui aurait qlq chose à voir avec la paix sociale.
C'est au milieu de ce jardin d'enfants en quète de maturité qu'est né le projet MUSES & MUSEES dont les premières figurations furent exposées en 1985, aprés qlq années de gestation.

                                                                 

Au fil des années s'est décliné une pratic tenant compte d'une structure de base suivante:
- Parcourir des Musées au grés de voyages en y fotografiant un public en train de regarder des toiles de maitres, ds des encadrements imposants par la taille ou la surcharge   décorative.
- Parcourir l'histoire de 11Art en quète de qlq peintures de nus féminins muséales.
- Parcourir des lieux d'habitation où étaient mis en scéne des citations fotografics de ces peintures. En se limitant à la similarité de posture du modèle. Cette foto sera substituée à la peinture que regarde le public d'un Musée.
- Faire de courts textes de reflexion d'une jeune fem , venant juxtaposer aux Muses en Musées le trivial du quotidien à recycler ds le regard porté aux icones.
Ces mises en scéne se veulent une possible tentative de mettre à jour nos habitudes de perception de la peinture (ce pavé culturel) et de la foto (cette pute qui butine à tous les rateliers) et donc d'un consensus qui précéde / porte et / ou voile le regard. Effleurer aussi les discrétes zones d'ombres et pénombres de notre libido souvent court-circuité par les éclats du clinquant e t séduisant superficiel. Constater aussi sans doute que notre soif de séduire n'a d'égal que notre soif d'étre séduit... par les Muses.
 
" Ici donc les traces d'années d'exploration-médiatisations, sur ce théme et d'autres collatéraux, qui ont fait qu'à mon insue j'ai eu à un moment le sentiment qu'une barrière invisible avait été franchie sans savoir quand ni comment. Je semblais avoir écarté qlq uns de ces garde-fous obligemment fournis au cours de mon éducation et qui se révelaient un balast inutil ayant affaibli une structure qu'ils étaient supposé étayer. De ces barrieres décors dont chacun s'inquiéte à retrouver la familiarité ds son entourage, croyant y trouver une identité rassurante".       1986. Didier BAY • Notes.

                                                                                         

Dans ce contexte des inhibitions et involutions on sait que l'illétré est en train de se substituer à l'analphabéte. (les ados zapent ou flashent avec 500 mots pour faire le tour du monde de leur univers réstreint.). ce nouvel illétre ne sait plus lire écrire ou parler faute de prétexte à, de contenu. Le contenant devient alors obsoléte et seules perdurent qlq pulsions minimales où le jugement et la réflexion n'ont plus à s'exercer, permettant de surfer de bouffées d'éther en relents d'étre. Une dérision.
Regarder c'est lire quoi ? Comment ? Selon quelles fictions préalables ? Conflits de signes •
 
A la fois symbole et syndrome de notre vécu contradictoire, le Musée qui receuille certains types de signes (et pas d' autres) serait aussi le possible (?) terrain vague idéalement aseptisé où éffectuer avec qlq Muses (ou leurs fantomes) qlq galipettes et sauts d'ange, en toute rassurance.
"Nous étions sortis aprés avoir fait l'amour et allions rentrer pour recommencer; le Musée , visité entre l'évaporation et la recondensation du désir, ma compagne pleinement explorée, mon m usée pleinement possédé... "
 1960. John UPDIKE. Des musées et des femmes.
On sait que la création artistic flirt abondament avec des sensations qui ne sont pas sans rapport avec les relations amoureuse, Lorsque la Muse passe par la représentation de la nudité féminine, elle sollicite en chacun de ns les réminiscences d'une sensualité qui a put se développer à l'interieur du ventre maternel com autour du sein nourricier aux traces indélibiles.
" Nous sucons nos idées en méme temps que le lait de nos nourrices ". MONTAIGNE.
"Je ferme les yeux et j'attends, bouche ouverte, qu'elle fasse descendre un de ses seins dans ma bouche. Oh quelle sensation, là, avec la mer rugissant au-dessus de nous ! Comme si çavait été le globe lui-méme - quel globe suave et moelleux ! - et si moi j'avais été Poséidon ou Zeus ! "
1972. Philip ROTH. Le sein. Qui peut s'offrir cette gaterie supréme au seuil de la mort ?

                                                             

Les artistes, les créateurs en seraient-ils + proches que d'autres ds leurs répétitives pratiques de la naissance et mort d'une oeuvre. ? Sorte d'exploration/fuite riche en péripéties et angoisses pour rencontrer l'ultime de soi. L'ultime étant l'autre, ce soi inconnu. L'autre étant le reflet de soi. L'ultime soi étant la mort, cette quiètude.
D'où l'importance des miroirs que sont: une compagne, les muses, les oeuvres ou sudat:ions de l'imaginaire... ces lieux de médiatisation du sentiment d'éxister à travers l'exploration de soi.

BOULIMIE  EROTIQUE & FAST  F00D

Impossible de séparer le nu de son potentiel érotic.
Sciemment ou non l'artiste joue souvent le role privilégié (et difficile) de révélateur--analyseur de ces syndromes (patholog.i.e d'une sensualité bridée) qu'il représente et bouscule à sa façon ds sa tentative de dépassèment de lui-méme (et donc des autres) qu'est parfois le simple énonçé iconografic ou autre de ses troubles mis à jour. C'est que les limites de tolérances (nonnes de référence) se font sentir aux abords immédiats des lieux-communs dont le simple énonçé peut étre déclencheur d 'urticaires par rapport aux trop habituels "non-dits" si pourvoyeurs de malentendus souvent préférés par lacheté, confort.
Il en faut donc trés peu pour sortir des promenades guidées de l'éxotism bidon des fast-foods et autres Disneylands  à la triste moderni.té doublement symbolic:
Fast pour la rapidité et superficialité du culte des apparences attractives, FOOD parcequ1il y a fénoméne de biberon, tétine distractive, compensatrice liée à cette consommation à toute heure d'un Junk-food qui récomforte sans rassasier.

                                                                                       

Un pale érotism s'inscrit alors ds ce schéma pathétic du substitut consommé à petites doses psychotropes.
Sorte de thérapie culturelle sur ordonnance. Confortant la paix sociale.
 
L'EROS réste à déficeler, désempaqueter de sa ceinture de chasteté, sortir de son papier isothenne et stéril de pret à consomer, puis à mettre délicatement en bouche et mastiquer savourer lentement jusqu'à ce qu'il s'évapore eu sein des cellules ds un double plaisir spirituel et matériel. Par les 2 bouts en qlq sorte. Auto-sodomisation.
L'EROS est l'imaginaire.
Il ne peut que donner faim et non rassasier.
Pour en revenir à la nudité des Muses, ou autres, l'éxaltation fasciste du naturism va ds le sens de cette morale peureuse, puisque le nu y est fraternel, aséxué, sain, idéologiquement màle car dominateur sans avoir à le prouver. Etat de fait. S'opposant à un nudism "juif" symboliquement féminin et à l'érotism vénal, malsain, béstial, amoral... ds la continuité historic d'une Eve chantre de l'enfer dont la culpabilité originelle -la provocation d'avoir franchi l'interdit- justifie à l'avance l'intrusion de tous les pouvoirs ds les choses du sexe.
De ces gargarisms grossiers il réste une trace bien vivante du role exclusif attribuable à la fem: la maternité. Donc le maternage. Donc quasi systématiquement la garde des enfants et le pouvoir parental e n cas de conflits avec le géniteur qui continue de n'avoir pour role officiel que celui de subvenir aux besoins. Un schéma qui paraissait devenir ridicule mais qui se trouve renforçé par u.n chomage endémie et donc une tendance à remiser à nouveau la fem au foyer... com à exercer le droit de cuissage ds le mon de du travail où seules les + complaisantes trouveront place .Les mentalités n'ont pas changé, les moeu rs n'ont pas évolué. L'humanité réste toujours aussi fragile et lache.

                                                       

Au sein de ces dévastateurs lieux-communs l'artiste torturé et illuminé, sorte de symbol d'une vie à l'état "brut" déléguée à qlq gladiateurs-cobayes dont les qualités seront jugées (com ds les antics Arénes) sur leur capacité à émouvoir et donc à mettre en scéne ce que chacun refoule d'habitude.
Le théatre des Arts. Forçément bourgeois lui aussi , vaudevillesque pour permettre au cocu de se délécter des mésaventures de l'acteur-substitut qui le représente sur scéne. Il faut laisser aux proféssionnels le soin de sublimer la trivialité du vécu pour en faire un art. L'artiste se doit d'endosser l'auréole du créateur maudit et envié (donc haïe) qui jouit com une béte avec sa Muse qu'il ne carésse pas seulement de ses prothéses médiatics com on le ferait d'une lampe d'Aladin d'où sort le Génie...
Sa créativité est aussi l'expréssion de ce que l'amour (ce subjectif) épanoui en son objet (fem ou oeuvre) ne césse pour autant d'étre frustration d'autant + vive et donc prolific que portée par une recherche supposée mener au summum du plaisir. En fait il ne fait que cotoyer le doute ds une quète qui finit par passer pour une vocation lorsqu'elle passe outre les anecdotes de l'adversité. Un sacrerdoce.
A travers les Muses ce dont il serait question:
Symboliquement pour les rotondités attrayantes, la fem est résumable en une paire de seins, cuisses et fésses. S'y ajoutent 3 trous qui valent les détours et contours. L'un de ces trous s'est signalé de tous les temps com lieu d'une bléssure périodic, sorte d'anomalie, maladie, menace, cloaque purulent... mais aussi trou du plaisir et de la naissance ! de quoi fasciner homs et fems !
Frappant de constater com le gynécide est l'allié du génocide. La solution finale car tuer la fem c'est symboliquement mettre en scéne le suicide de l'hom... en passant par une lacheté "virile".Génocide partiel qd il s'adrésse à une autre éthnie...
Depuis des siécles de subordination la fem a appris à suborner, séduire, corrompre, car elle connait les faiblesses de l'hom pour les servir quotidiennement...

                                                                             

Aussi de cette objectivation d'elle-méme la fem se révéle aussi bien instigatrice, combattante ou complice de ce qui est taxé de mysoginie lorsque c'est l'hom qui se pennet d'objectiver la fem. C'est dire si la notion (culturelle) d'amour qui s'échange entre les sexes est médiatisée. Les roles sont bien appris. Et c'est ds cette façon d'objectiver l'autre (semblable au procéssus "artistic") que réside une gde force d'attrait. La caresse méme est un échange médiatic, semblable au geste du sculpteur qui dégage peu à peu la forme, au geste de l'écrivain qui place les mots du puzle de son imaginaire...
 
Les oeuvres sont là com autant de vraisemblances, traces de l'insaisissable dont on recommence éternellement l'ébauche de figuration sans pouvoir vraiment croire qu'un jour sera dépassé le stade du croquis. Si cela était il y aurait sans doute une satisfaction qui pourrait signifier l'arret de l'exploration pour s'attarder sur la gestion de la "réussite". Vaine vanité.
C'est dire si l'introduction de distributeurs de préservatifs ds les écoles ne reste qu'une trace mineure de ce que l'éducation nationale est préte à concéder com enclave-intrusion de "la vie" sous la préssion menaçante de la mort virale. Il y a d'autres virus, d'autres crimes, d' autres morts perpétués au nom des études, mais les conséquences n'en sont visibles qu'au delà des enceintes du ghetto de l'enseignement. Dans d'autres "establishments" on interdit l'entrée aux séropositifs, et le test obligatoire qui rebute encore ("liberté") s'instale peu à peu ds les faits alors que la société a toujours sollicité de ses membres qu'ils justifient de leur bonne foi, conformité, normalité. Les + domestiqués devancent l'appel.
L'imagination n'est décidément pas au pouvoir et ce vieux slogan de 68 réste a réactualiser d'urgence: il n'a Jamais été apliqué et l'imaginaire est de +en+ contingenté, relégué aux artifices.

                                                         

LE  VOYEURISM  EST A  INVENTER  COM  LE  RESTE


Avant le voyeur était attiré par une curiosité + ou - malsaine. Aujourd'hui il n'a d'autre choix que d'assister, pour sa satisfaction, et sans étre vue, à qlq scéne érotic. C'est un pervers qui dilapide et abuse d'un droit de regard inconvenant, hérétic, dissident. Foutaises ! En fait ici com ailleurs ce qui est condamnable c'est l'émotion, LE PLAISIR. Et pour que les choses soient claires, parceque c'est du sexe, la contemplation de l'érotisme ne peut étre que coupable, frauduleuse. Décidément bien difficile d'assumer, accepter, manifester, exprimer le PLAISIR s'il n'est pas uniquement représentatif du bien-étre matériel du consommateur désanimé.
Qu'en est-il de ces troubles: devant la nudité des 89 fems (prostituées) fotografiées par Bellocq, qui ns montre des corps pas vraiment attrayants mais incontestablement troublants, et trés loin d'émotions Mapplethorpiennes. Trouble + acabre devant les nudités entassées et décharnées des camps de concentration. Comment accepter cet émoi ambivalent devant des corps manifestements humiliés, ou torturés. Morbidité, fascination voyeuriste difficile a assumer...
On voudrait réprimer le reflexe de culpabilité et auto-censure pour oser une exploration et réapropriation de ces émotions. Pas sortir la panoplie du sadomaso et son théatre de chambre, simple substitu, mais à une autre dimension plus profonde imaginer qu'un jour un soldat (ici Serbe, ils sont de service actuellement...) impéccablement gainé de son uniforme, Rayban en plastic blanc sur le front, La Rangers du pied droit venant s'abattre sur le visage de la fem quinquagénaire, morte entre 2 homs affalés face contre le trottoir... stopera son geste, quittera l'uniforme.
Cette scéne parmi d'autres ds l'ordinaire voyeurisme télévisuel.
Si l'on boit nos idées aux mamelles de nos nourrices, qu'en est-il du biberon télévisue l'universel qui par l'exemplarité de l'image ns dédouanerait à l'avance, ns excuserait du mimetisme qui ns conduirait à reproduire ce type de scénes ds un contexte "de crise" donné où une sorte "d'inné" ferait resurgir "l'acquis".

                                                                                           

Pendant 45 ans l'ex DDR a diffusé discours et images dénonçants le fascisme .Aujourd'hui l'Europe et la RFA pasesnt séries, documents, interviews des acteurs du fascismes en un soucis d'analyse déstiné à éviter la remontée du fascism qui se manifeste partout ds le monde. En fait on étale là quantités de détails d'un modèle redevenu absolument fascinant, au  gout de revenez-y pour tous les laissés-pour-campte des systémes économiques et culturels en faillite dont l'ex-DDR... les pays de l'Est)
L'effet d'éxemplarité est inhérent à l'information. Ce qui distingue le bon regard du mauvais regard est uniquement un probléme de consensus culturel global. Recormaitre la faiblesse culturelle des uns et préventivement pratiquer la censure c'est reconnaitre la faillite d'une culture sans se donner pour autant les moyens d'y remédier. C'est pourtant un enjeu éssentiel sans lequel toute notion d'avenir est pure utopie, et ne laisse aux politiciens que le discours habituel (claironnant ds les "droites") du renforcement de "la sécurité" • Soit le scénario-catastrophe maximal à court terme.
Hélas la démocratie supposant l'exercice de la démagogie et de l'hypocrisie on voit mal s'instaurer l'imaginaire et l' énergie indispensables aux évolutions a mette en place au risque évident d'étre impopulaire. Mais précisément on ne récolte que ce que l'on séme; la peur, l'inculture.. pour résumer toutes les subtilités d'une pyramide sociale et "la misère humaine"...

                                                                   

SUR LA ROUTE DES PYRAMIDES DE LA NUDITE du regard

Plutot bien partagé cette jouissance particulière devant l'harmonie du jeune corps féminin nu immédiatement.. aimé.
Les esthétics diverses à travers époques et lieux ne font que renouveler certains aspects de cette jouissance.
Il est bien entendu qu'il y a une beauté du corps masculin qui ne laisse indifférent aucun des 2 sexes. Mais pour des raisons que la psy expilique à sa façon, que le patriarcat impose par ailleurs , et que la maternité pérpétue en son ventre/sein... l'attrait pour le corps féminin, les qualités singulières de la féminité (si reniées précédemment) réstent une dominante dont beaucoup ne se remettrons / déméttrons jamais.
Les subtilités du regard voyeuriste sont infinies entre les approches du corps se suggérant nu, se dénudant, s'offrant, s'abandonnant, complice ds un crescendo soigneusement dosé. Une pyramide de l'érotisme parcourue en tous sens, d'unl voyeurism ordinaire a cultiver ici com devant un soleil couchant ou levant, une promenade urbaine ou rurale où l'oeil se laissera aller à ce plaisir jouissif que d'aucuns ne mettent en scéne que face aux préconcepti ons du "spectaculaire". Un malentendu qui s'exerce à propos de l'art et de foto, et qu'il serait salutaire de ramener au niveau de la banalité jouissive omniprésente, latente à l'acte de regarder.
L'aspect pervers (nécéssaire) de cette quète/ascension du plaisir étant que ces cheminements expérimentaux alléatoires feraient presque oublier qu'il y aurait un but inscrit ds le procéssus méme... atteindre un sommet.
Mais aussi extraordinaire et surprenant que soit l'orgasme, il est presque trop banal ds sa finalité...dépréssive. Com si poser le pied sur le sommet (prendre son pied) était finalement la meilleur façon de tout éffacer pour  recommencer. D'où la perversité salutaire à faire durer le plaisir... ou retarder ce qui oscille entre frustration et pleintude.

                                                                            

EROS ET PORNOS SE TIENNENT LES COUDES

ou les couilles, ou la main, ou ce qu'ils veulent entre adultes consentants sans savoir si l'adultarité suppose un age qlconque. Pourquoi faire ? EROS et PORNOS sont des jumeaux aux destinée s spécifiques selon les anecdotes des époques et moeurs locales.
Aujourd'hui en multipliant et banalisant le genre pornografic (genre masculin) la foto a rendu + confuse la prétendue frontière entre éros (la noblesse romantic d'une sexualité suggérée, diff'use, floue) et pornos (le factuel vulgaire ds sa macrotechnic) qui permet de s'interroger sur la qualité des 2 types de regards qui seraient mis en cause. A l'évidence l'un est politiquement correct, l'autre pas. La belle affaire ! De quoi faire frissonner les théieres ds les salons...
Les féministes (à ne pas confondre avec les hystéries anti-masculines remachant névroses et frustrations... parfois légitimes mais suicidaires) savent que le problém n'est pas de controler, prohiber, censurer ces figurations mécanistes de la sexualité , mais de s'attaquer aux idéologies moeurs qui les suscitent en leur donnant un sens particulier: La femme n'yest qu' outil, soummise, implicitement dégradée, traitée en objet d'un voyeurism masculin. Un irrespect indispensable pour les laissés-pour-compte d'une sexualité bridée qui peuvent ainsi oser se donner un role imaginaire alors que le vécu  les laisse incapables d'échanges, sur ce plan com sur d'autres.
L'humain normalement cultivé (la culture n'est pas une accumulation de connaissance mais une faculté d'ouverture qui améne automatiquement une curiosité et un désir de connaitre) exerce sa sexualité. Point. La pleinitude qu'il en ressent peut l'inciter a en explorer les sensations en sublimant l'acte lui-méme en d'autres métaphores. On retrouve les Muses qui n'attendaient que l'on s'intérésse à elles.

                                                                         

Le névrosé / nécrosé du sexe n'a d'autre champ subliminal que celui du moralisateur/censeur éssayant d'interdire aux autres ce qu'il est incapable d'assumer pour lui-méme : sa sexualité. Prétendant parfois avoir encore un sexe il entend surtout brider celui des autres: la femme, les enfants, l'homosexuel ...ces catégories trés particulières de l'humanité scientifiquement établie.
Ces fossoyeurs du sexe poussent la morbidité jusqu'à prétendre à un code du permissif et tolérable, sur ordonnance, à l'égal des psychotropes, pour préserver la paix sociale qui passe toujours par le nivellement par les bas: la femme, les enfants et autres minorités répertoriées.
 
Quant à l'acte, ds le vécu com sur le plan iconografic, il n'y a aucune différence décelable entre ce qui serait un acte séxuel épanoui jusque ds ses éxcés, et ce qui serait une contrainte physic. Seuls les acteurs pourraient parfois discerner entre la violence du plaisir -construite avec l'écoute de l'autre- et la violence com finalité. Difficile de trouver une frontière. Chacun de ns en est conscient pour savoir reconnaitre ces moments ou apparaissent: passion, force, sauvagerie dépassement, oubli ou quète de soi au coeur du plaisir des sens. D'où l'impossibilité d'écarter une similarité avec l'acte du viol alors qu'il s'ignifie la nég ation de l'autre, véritable insémination de la destruction spirituelle.

TITILLEMENT ET DOIGT DIVIN

Quittons les suaves moiteurs de l'alcove privée pour retrouver la banalité omniprésente de l'iconografie publicitaire et l'aspect pernicieux de l'agréable titillement qu'y provoque le regard porté sur la fem.
Les pretextes d'émancipation et de progrés ne font que rendre la fem + disponible...a l'hom, à travers l'érotisme latent de rigueur en tout produit de consomation (donc de jouissance). Difficile pour l'hom ou la fem d'échaper à ces constantes sollicitation pronant un certain type de comportement à l'érotisme de fait. Pourtant ce qui est clairement promu c'est le "bien" de consommation (voir de sécurité) com substitu traditionnel de la sexualité.
Ce qui ne fait qu'accroitre la vulnérabilité et détresse de l'individu isolé (littéralement trompé, cocu) ds ce cocon de consomateur parfait dont l'équipement sert de prothéses fictives à une sensualité dévoyée en pseudo "art de vivre".
A tous points de vue la fem (omniprésente et absente en méme temps. Toujours "ailleurs") réste l'élément clé (la séduction) de l'accéssion à cet art de vivre puisque le couple (famille/patrie) une foi formé se voit ouvert la voix des crédits pour nirvana. Les plaisirs du découvert bancaire s'allient à l'actuel "sortez couverts" du préservatif de régle.

                                                                                    

Le SIDA vient donc conforter le schéma du couple (la famille) qui foutait le camp, et du coup le vagin redevient objet de répulsion car de contamination, de peur, ajoutant un sens particulier à la "femme fatale" décidément trop jolie pour étre aimée, + intouchable que jamais.
Triste paysage de la sexualité entre abstinance et/ou enchainement au foyer conjugal du test séronégatif, culte du préservatif, masturbations en groupe ou solitaire...voila de quoi relancer l'attrait des fem couchées sur papier glaçé, stérile, et les autres tout aussi publiques qui s 'exhibent ds cabarets ou petits écrans, augmentant la frustration qu'elles entretiennent d'autant + qu'elles deviennent familières, complices ds une complaisance aguichante inépuisable et si naturellement dévouée, dédiée au plaisir du voyeur, ce client, cet impuissant de fait renvoyé à sa solitude.
Décidément trop fin de siécle ce SIDA propre à toutes les involutions et cotoyant l'endémic chomage, cette castration définitive alors que l'hom civilisé a étouffé le fragil spirituel sous l'appareillage stérile du matérialisme. Le pseudo spirituel du religieu (ou du fascism, c'est le méme) joue les portes ouvertes aux promesses du pouvoir supréme voisinant toutes les crises et merveilleux pretexte aux actes d'autorité, aux épurations religieuses ou ethniques. Rassembler les fanatismes. Chacun étant conscient de ce que pour faire parti des élus il faut éliminer les étrangers à la cause. Un théme qui se décline sur tous les styles avec un peu + d'acuité que ds le passé. Occasion de reconnaitre que la chute des fascisms précédents n'a aucune valeur d' axemple sur les nouveaux élus. Quand on se bat pour la survie il n'y a pas de quartier. Seuls les nantis peuvent se permettre des états d'ame et pleurer sur des valeurs devenues désuétes devant la misére humaine. Ce raz de marée lent et invisible apparemment, puisqu'on n'en tient toujours pas compte. Pardon j'oubliait la reine d'Angleterre qui a offert de payer des impots. Surement pour obtenir qu'on lui reconstruise à l'oeil son Windsor récemment brulé*. On la dit la fem la + riche du monde. Il faut avoir vécu en angleterre pour comprendre la réalité de l'infantilism du peuple vis à vis d'une famille royale, cette autre religion discréte. Décidément le "culturel" se situe étonnament toujours éxtrémement bas et les cultures d'élites réstent bien ds leurs ghettos innaccéssibles.
* (Elle obtient 60 Millions de £....il faut savoir donner un peu")

                                                                         

LES CORPS DU DELIT     20

A propos du plaisir donc, ns ns attardons + spécifiquement, ds une continuité historic, sur le corps de la fem.
Il n'y a pas si longtemps (hier) les homs pouvaient encore déclarer que le simple fait d'étre une fem incitait au viol. Frustre avant d'étre frustré le phalus s'imposait fréquemment par contrainte. De + ce serait un fantasm commun aux fems que de réver du viol qui les ferait se pamer.
De fait des siécles d'iconografie sous influence chrétienne imposant austérité et mépris du corps au profit du ''spirituel', montrent des représentations sadiques, cruelles, sanglantes, voyeuristes... qui mellent sentiments de culpabilité et d'impuissance face aux multiples images de la fem chargées d'érotisme et séxualité pervers.
on autonomie, éxistait en tant que tel et n'impliquait pas forcément une réalisation ou souhait conscient de réalisation, savoir jouer entre fictions et réalités où les quiproquos maleureux du "non!" pris pour un oui.
Encore plus récemment (ce matin) ici et là qlq rares condamnations tombent pour rassurer les minorités ménacées (les fems). Exemplaires. Symbolics. Tel le médaillé boxeur Mac Tyson immolé pour la cause alors qu'un Kennedy venait tout juste d'étre blanchi et que la communauté féminine se disait que décidément le viol n'aménerait jamais de condamnations. Noir, Mac a violé Désirée, une noire postulante de Miss Beauty qui s'était égarée sur son ring (sa chambre d'hotel). Une négritude qui tombe à point (ces sauvages !) pour les racistes puritains made in US (l'histoire du pénis noir+ gros +long -Cf les fotos de Mapplethorpe- que celui du blanc, leur réste en travers de la gorge). Bref on fait de la prison (cette grotesque "punition" d'une justice en mal d'imaginaire) pour viol ou harcélement sexuel, chantage au sexe... au moment où le marché du travail propose de + en + de candidates jeunes et jolies.

                                                                                            

Des problémes en perspectives. Faisons confiance au juge pour savoir par où passe la paix sociale.
En Art, il n'y a pas si longtemps, l'Avant-garde avait qlq chose à voir avec les concepts de négritude ou SIDA. Il provoquait. Ca n'était qu'un simple malentendu, le temps qui passe a relégué ces provocations au rang des académismes. Parait-il. Sans doute un malentendu culturel de + car si l'élite a moult glosé pour récupérer l'avant-garde en s'y intégrant par le discours, le commun y trouve souvent moins d'intéret que ds l'article de prisunic et continue de se demander si on ne se fout pas de sa gueule lorsqu'il entrevoie de l'art contemporain.
 
Il a évidemment raison car si la culture inculquée était un contenu plutot qu'un contenant il ne se sentirait pas exclu. On s'est donc bien foutu de sa gueule qd on a prétendu l'instruire.
Ainsi au lieu d'étre le centre rayonnant qui reçoit et émet pour tout resignifier à son échelle il n'est que le décorateur ensemblié qui dispose sa culture com on le fait d'une collection de pensées reliées en cuir ou de la toile d'un néo-impréssioniste (grotesque ! ) qu' on accroche au mur avec la méme passivité de consomateur exposant naivement sa sociabilité. Il participe au cu1te fétichiste de son époque au méme titre que le noir d' Afric dont il se croit bien supérieur. A tort. Il n 'a rien compris. Mais peu importe puisque son seul réél soucis est d'ordre sécuritaire qu'il recherche frénétiquement autour de lui ds le jeu social puisque rien jusqu'ici ne lui a permis de penser que tout se trouvait en lui pourvu qu'il se fasse un peu confiance et ose s'aborder com interlocuteur valable.
La valeur. Les valeurs... notions en constantes  redéfinitions, com ns-méme.

                                                                        

AU DETOUR D'UN SEIN

Le sein offert à découvert com 1'antidote aux effets brouillons, maladroits, souvent agréssifs voire meurtriers du fallus brandit ds des excés de frustration... que seul un sein gonflé pourrait encore apaiser.
Sorte de retour à la case départ, ce giron maternel qu'on ne quite que pour aller mieux le retrouver ailleurs, là, sous cette poitrine généreuse que l'hom s'éfforce à fréquenter tout au long de sa vie sous de multiples pretextes rarement avoués puisque cultu rellement coupables. Soit un hom mon fils.
l'hom aurait donc un avantage, difficile à assumer ds ce jeu faussé, sur sa soeur la fem qui aurait à subir un véritable sevrage. Sans éspoir de retour... si elle n'avait trouvé des subterfuges dont celui d'offrir ses seins (à homs,  fems ou enfants... au chaton perdu) et de se saisir du pénis en des butinages qui ont + de chances de faire sourdre un lait de vie que les titillements passionnés des lévres goulues de l'hom sur des seins qui auront préférés la sensualité de l'érotisme à celui du pur allaitement....maternage. Mais la fem  posséde d'autres sources d 'humidité, liquides (paradis ou cauchemards selon les névroses) qui se révéllent à ces jeux de bouches.
 
Autant de chemins de l'érotisme que l'art n'a put traiter que sous le manteau, ce voile de l'hypocrisie mutilante, ou alors par le biais de ce chapitre particulier du saphisme par le travers-lieu-commun de l'animalité, béstialité féminine, seule référence admise de l'homoséxualité. Féminine donc, livrée au voyeurism masculin à la virilité chatrée de spectateur.
EXPLOITS DU CORPS  C0RPS EXPLOITES
 
Le féminism était (est !) indispensable pour la mutuelle libération des sexes. Féminism donc attendu mais déja avorté, ambigu ds son absentéism 20 ans aprés, alors que les éffets tardifs (réactionnaires) se font ressentir et que l'on peut constater qu 'il n'a pas changé le paysage...des arts plastiques entre autre.
C'est que les fems peintres et fotografs, artistes, ont elles aussi succombé (par mimetisme ? con.for misme ? opportunisme?) à l'attrait du corps féminin, parfois exploré-exprimé com une revendication séxiste légitime. Le public y porte pour le moins un regard poli envers un cas "clinic" a épingler avec respect ds le vaste Musée des humanités. D'autres plast iciennes affichent leurs fantasmes sexuels pour le corps masculin com une originalité dés lors singulière, presque courageuse.

                                                                                     

C'est qu'aujourd'hui, à l'exception du retour au vainqueur héro à l'antic ds les statuaires et peintures des nazisms, fascisms (Berlin-Rome et autres) et autoritarisms (pays de l'Est), la nudité masculine se manifeste moins par voies artistics que par fénonéne sociologic: la trés fragile tolérance envers "l'anormalité" de l'homosexualité (classée com "maladie mentale" auprés de 1'0.M.S ) que Clinton veut réintégrer ds l'armée...et le culte du body-building (renouvelé à travers la fem) qui ont recyclé l'image d'un corps idéalisé.
 
Aprés étre coupables ( + que jamais) de notre sexualité, ns voila coupable de n os corps et prets à participer aux grandes messes des Olympiades, tounois de tennis à défaut de pénis) et autres Paris-Dakars, raids du dépassement ou retour en soi selon le bout de la lorgnette idéologie. Ces exemplaires héros du transfer ns dissuadent en fait (ils se bléssent,se tuent, se droguent, ne brillent que qlq secondes) de quitter le confort du sport en chambre, du biberon télévisuel et du bruissement merdic, analogie ou numéric de nos chaines HIFI pour toute évasion en éspaces de réves... clos.
Ceci ds la cyclique continuité des gladiateurs (dont les artistes font parti) avec ses ambiguités: ainsi tout le monde se souviendra de BEN Johnson corn d'un vainqueur drogué d échu de son titre, de MAC Tyson com d'un boxeur-violeur ds le role de "la belle et la béte", alors que les autres "vrais" médaillés sont déja oubliés, remplacés.
 
Pour les artistes les médailles ont un cours beaucoup + simple, inflationiste aprés leur mort., l'exploir est donc purement financier. La valeur de l'art est là.
 
3,6 Millions de $ pour ''l'enfant au moulin" de l'ancétre LEONARD DE VINCI • 58 M de $ pou r "Les noces de Pierrette" de PICASSO • 77 M de $ pour "le moulin de la galette" de RENOIR • 82,5 M de $ pour "le portrait du Dr Gachet" de VAN GOGH (seulement 54 M de $ pour les "Iris") ce dernier ignoré par son époque com beaucoup trop d'artistes sur lesquels on spécule aujourd'hui. Ce qui situe l'art sur un terrain extrémement malsain donnant faussement raison à ceux qui s'en détournent, corn s'ils faisaient un choix. Ce qui n'est pas le cas. l'intéret de l'art ne réside ni ds ses scandales ni dans ses cotes. L'évidence est qu 'on paiera toujours trop chèr un artiste mort, jamais assez cher un artiste vivant. Je répéte: ....

                                                           

LES CONTRAINTES DU JOUIR

Notre société des nouvelles technologies canalise ses perspectives vers certains dévelopements au détriment d'autres, créant ainsi des impasses, voire des interdits tacites par abandon. Le marketing de 1a culture. De l'art.
Une façon de moderniser ce truism qui voudrait que sans interdits il n'y aurait pas de plaisir ou création. La nécéssité se fait Muse.
Sans doute l'artiste est-il iconoclaste. Ce qui ne veut pas dire qu'il a pour occupation de détruire les images mais +précisément d'en décortiquer le "phénoméne" pour mieux s'en réapproprier des éléments q u'il réinvente à sa manière en y injectant une nouvelle identité de sens induisant d'autres types de perception que ceux jusqu'ici pratiqués sur ce qui est lisible à une époque donnée: ses académismes.
Une accélération de l'histoire de l'art se réduisant au mini-événementiel des périodiques qui s'y consacrent com autant de petits faetus délivrés prématurément et mis en couveuses; s'apparente à une chronic des faits divers, poules écrasées aux oeufs d'or.
Depuis des années les FIAC, foires de Paris ou autres, clament l'augure du "enfin un retour de la peinture , avec de vrais peintres ! ". Tant de miévrerie naïve est touchante et si cette pute d'artiste est à plaindre cette pute de galeriste n'a que son dù à fréquenter cette pute de public analphabéte. A propos de valeurs sùres on proposerait plutot le marbre ou le bronze, c 'est + solide. A moins de spéculer sur les assurances, les accidents etc ...Allez savoir où sont les valeurs...Les vraies ! bien sùr.
Pour l'artiste autant d'éléments parasites à discerner en + des habituels contexte de création: l'isolement, le doute, les limites matérielles, les remises en causes de l'individu à travers l'expérience de ses médiatisations. Difficile accouchements sans prise en charge ni congé de maternité. L'éventuel succés d'éstime et ou financier pourrait en tenir lieu....le temps de bercer le petit... avec piége du maternage prolongé et tentation de reproduire des clones de la fonnule à succés.

                                                                                             

LA  MAJORITE SILENCIEUSE . . .

Il s'agit bien sùr d'un concept de politiciens se plaignant de ne pas recevoir assez de suffrages. Mais cette demande frustrée correspond bien à une majorité réduite au silence. Mais en l'occurence c'est un phénoméne de bruitage parasitaire omniprésent qui induit ce silence. Les oreilles en bourdonnent.
L'humanisme du 19é d'un colonialisme enrobé de belles lettres à consommé aujourd'hui la jolie fable du partage des connaissances menant à la liberté de l'individu. C'est que les modéles fournis n'ont généré qu'une manne de refoulés frustrés de n'avoir trouvé que le mode d'emploi d'une musculation de l'ésprit tout juste bonne pour les jeux télévisés (trouver le "juste prix", participer à "la roue de la fortune", aux ''mots et aux lettres" etc ...). A ce volume imposant d'inépties donnant lieu à des messes rituelles, il faudra toujours imposer "l'intelligence" com un concept quasi vierge d'aplications.
Le silence.
Le silence: une menace ? un bruissement mortel ?
Entre l'éclat vulgaire des rires préenregistrés et la cacophonie vénale du spectaculaire récréatif aux aplaudissements commandités et fournis avec une bonne grace complice... il réste à réinséré le silence, la vacance, l'érrance, le vertige de la gratuité d'étre... et de penser.
Il réste donc a réinventer une économie domestique de la pensée et du comportement pour sortir de l'embaumement actuel.

                                                           

C'est qu'il y a beaucoup de morbidité ds notre présent. Cette morbidité est récurente au cours des siécles ne serait-ce que parcequ'il y a toujours eu une fascination pour la mort, la maladie, le malade, le condamné, le survivant, le revenant et autres gladiateurs, vedettes d'un public en quète d'émois. La peur fascine. Attirance qui est souvent prélude à rejet et haine car les fascisms savent les mettre en scéne pour le passage à l'acte. Tuer.
La drogue: A propos de morbidité on peut signaler com caractéristic l'attitude prohibitive et répréssive des pays qui, en interdisant "le trafic"... le générent ds la simple équation économique du profit tirer de ce qui est "illicite".Les interdits étant par ailleurs psychologiquement attrayants.
La création d'une Europe est l'occasion idéale pour une attitude commune de dépénalisation et réinsertion de la drogue ds les ordinaires produits d'aliénation déja admis. Les opiums du peuple. Puisqu 'il en faut, tant qu'on n'y substituera pas les conditions préalables à une véritable liberté, cette fragile résultante d'un consensus économique et culturel... équilibré. Utopie a atteindre.
Mis à part une sorte de conscience universelle qui se dégage à travers ce qui pourrait étre une nouvelle religion: l'écologie (réservée aux pays riches) il y aurait une tendance certaine à ignorer les phénoménes d'involution repérables depuis un certain temps. Le court terme a toujours prévalu. Conforté par une philosophie du "progrés" qui améne chac jour les découvertes permettant de compenser ou corriger les érreures du passé. Pourtant aujourd'hui le doute éxiste auprés des + optimistes. L'incidence du SIDA n'est pas négligeable qui va décimer les pays pauvres incapables de lutter, et renforcer encore les rejets, séléctions exclusions qui se manifestent aujourd'hui par des biais racistes, ethniques à l'échelle d'un quartier, d'une rue, d'un immeuble, d'un palier
Les Muses sonnent à votre porte.
Entrebaillez là, elles trouveront sans doute le moyen de faire sauter la chaine de sécurité...
                                                                         Caspar Didier BAYDRICH

© Didier BAY.